Création d’une cartographie en ligne des actrices et acteurs de l’éducation à la citoyenneté et à la citoyenneté numérique : un projet collaboratif
L’éducation à la citoyenneté numérique s’impose comme un impératif du fait de l’omniprésence des outils numériques dans notre quotidien. La notion de citoyenneté numérique est principalement utilisée dans le cadre de l’Union Européenne et ses contours restent encore largement à définir (Cappellini et al., 2022). En France, les programmes scolaires prévoient depuis 2015 la généralisation de l’Education aux Médias et à l’Information (EMI) qui vient s’ajouter à l’Enseignement moral et civique (EMC) dans le cadre du Parcours citoyen de l’élève. Mais qui sont celles et ceux qui travaillent sur ces questions ? Beaucoup d’acteurs existent, mais ils ne sont pas toujours visibles et connectés entre eux.
Face au constat de l’éparpillement des pratiques, l’équipe pilote Citoyenneté Numérique et Diversité créée en 2022 dans le cadre du programme AMPIRIC s’est engagée dans la création d’une cartographie contributive des actrices et des acteurs engagés dans l’éducation à la citoyenneté numérique. Porté par Sophie Gebeil, la conception de la cartographie vise à répertorier et rendre accessibles les informations sur ces actrices et acteurs (enseignants, chercheurs, associations, institutions, etc.), pour mieux comprendre leurs actions et favoriser les échanges. Etant étudiante en Master II Sciences de l’éducation, j’ai participé à la conception de la plateforme dans le cadre de mon stage réalisé au sein du laboratoire TELEMMe (UMR7303 AMU-CNRS) en relation avec la nouvelle direction de cette équipe au sein du programme AMPIRIC. Dans ce billet, je présente d’abord le cadre théorique de ce travail, j’expose ensuite les fonctionnalités de la plateforme et les étapes accomplies pour parvenir à sa mise en ligne, et j’aborde enfin les principaux enjeux éducatifs et pédagogiques.
Regards en sciences de l’éducation
La réalisation du site web qui comprend la cartographie contributive s’inscrit dans les objectifs initiaux de l’équipe pilote Citoyenneté numérique et Diversité qui regroupe des chercheurs et professionnels engagés dans une réflexion sur l’EMI et l’EMC dans une perspective interdisciplinaire, avec forte coloration en sciences de l’éducation et en sciences de l’information et de la communication. En effet, mon engagement dans la conception du site web s’est fait à l’aune des résultats de plusieurs travaux de recherche qui permettent de mieux saisir les enjeux liés à l’éducation à la citoyenneté numérique et aux plateformes contributives.
Éducation à la citoyenneté numérique : concepts et enjeux
Malgré un fort volontarisme institutionnel, l’EMI et l’EMC rencontrent des obstacles quant à leur enseignement. En effet, la généralisation du savoir de l’EMI est difficile, freinée par la Media Literacy et Digital Literacy (Frau-Meigs, 2022). Quant à l’EMC, on constate que les pratiques enseignantes manquent de déclinaisons concrètes sur les thèmes abordés (Verhoeven et Jadot, 2018).
Les travaux en sciences de l’éducation mettent en évidence le fait que l’approche scandinave de l’éducation à la citoyenneté (Malet & Wang, 2024) présente un rapport particulier au numérique à l’école, comme par exemple en Finlande et en Suède. La Finlande a pris l’initiative d’intégrer l’éducation aux médias de manière transversale dans les apprentissages en se concentrant sur les aspects éthique et coopératif, l’enjeu étant d’universaliser ce savoir afin de réduire la fracture numérique mais également sociale (Malet & Wang, 2024). Cette pédagogie transdisciplinaire (Cappellini, 2024) peut être pensée avec une mise pratique directe des élèves (Cappellini, 2024). Le modèle inspiré par les approches nordiques développé par Michael et Okkonen (2021) serait alors recommandé : aller au-delà de la transmission de savoirs « sur » les médias. Ce wheel model, modèle en roue, propose une approche englobant apprentissages avec, par et sur les médias (Michael & Okkonen, 2021). Il semble alors nécessaire de décloisonner les pratiques enseignantes pour les insérer dans diverses disciplines et ainsi éviter une simple transmission descendante des savoirs qui servira à l’encouragement de la participation active des élèves (Cappellini, 2024). Sont alors mis en avant dans le modèle la multilittératie, la compétence numérique, la participation citoyenne, la création et la réflexion critique des apprenants comme le souligne la conférence de Julia Bihl consacrée à la littératie numérique et aux pratiques des adolescents. Michael et Okkonen (2021) précisent aussi que ce n’est que liée à un projet démocratique et pratiquée dans une logique de diversité, d’inclusion et d’émancipation que l’éducation aux médias n’a de sens.
Pour autant, on retrouve également dans ces pays « modèles » en littératie numérique des risques de fragmentation territoriale qui nécessite coordonner les acteurs et les approches éducatives à l’échelle nationale (Malet & Wang, 2024).
Pratiques collaboratives et mise en réseau
Ainsi, pour centraliser et partager les ressources et les pratiques pédagogiques du territoire, et combler un manque de coordination entre les acteurs (Brotcorne, 2024), l’usage d’une plateforme collaborative paraît des plus adapté. L’article de Severo et al. (2024) qui présente une étude des plateformes contributives culturelles montre que ces dernières ont un véritable rôle pédagogique. En effet, elles permettent la circulation de savoirs en dehors des chemins institutionnels traditionnels (Severo et al., 2024) et de sortir de l’isolement des pratiques (Brotcorne, 2024). En tant qu’outil contributif dans une logique horizontale et participative, la plateforme valorise l’expertise des contributeurs qui alimentent le contenu. Par ailleurs, elle s’apparenterait à un laboratoire pédagogique (Severo et al., 2024) qui encourage l’expérimentation, l’innovation, et la co-construction de savoirs de l’éducation à la citoyenneté dans notre cas. Elle servirait également à la reconnaissance, la mutualisation et la professionnalisation du secteur (Brotcorne, 2024).
La plateforme contributive est également pertinente pour la mise en réseau des acteurs éducatifs qui suscitera la coopération entre les différents acteurs de l’éducation (scolaire, extra-scolaire, formel et informel), et permettra de co-construire des apprentissages ancrés dans des situations concrètes et actuelles auprès des apprenants (Cappellini, 2024).
Enjeux éthiques et éducatifs du numérique
L’aspect contributif de la plateforme nécessite une modération constante des contenus partagés en toute liberté. Dans cette perspective, la plateforme se doit d’accompagner les utilisateurs par des dispositifs ou des recommandations favorisant la vérification des sources, à l’image des stratégies de fact-checking intégrées dans les politiques éducatives nordiques, notamment en Finlande (Malet & Wang, 2024). Pour cela, un cadre clair est nécessaire. Il garantira la qualité des contributions et la pérennité de la dynamique collective (Severo et al., 2024).
Je me suis rattachée au triangle pédagogique de Houssaye (1988, 2014) afin d’appréhender mon implication dans la conception de la cartographie en ligne. Ce triangle met en relation trois éléments: le savoir, l’apprenant et le médiateur. On retrouve, dans le projet : a) le savoir qui renvoie aux pratiques de l’éducation à la citoyenneté et à la citoyenneté numérique partagées sur la plateforme ; b) l’apprenant, qui est l’utilisateur-acteur ici, en tant que contributeur actif, il nécessite une compréhension des enjeux de ce qu’il partage, du sens de sa participation et une structuration cohérente de son apport pour être sûr que chacun s’approprie pleinement l’outil ; c) la plateforme comme médiateur, qui contribue à former les utilisateurs à une posture de partage responsable, respectueuse des enjeux de qualité, de sécurité et de coopération en structurant l’expérience, orientant les usages avec des explications claires. Ce concept invite à considérer la contribution sur la plateforme comme une forme d’apprentissage des acteurs à utiliser à proprement parler la plateforme et ce qu’il est nécessaire de faire pour qu’ils puissent s’en saisir pleinement et ce afin de stimuler leur engagement et obtenir des résultats probants.
Expérimentations et retour sur les étapes de création de la cartographie
La cartographie contributive a besoin d’être hébergée sur un site qui recense les acteurs du territoire avec leurs informations : https://e-cite-carto.fr/
Depuis le lancement du projet, plusieurs étapes ont permis son développement.
Dans un premier temps, un travail collectif a été fait sur le formulaire de saisie, en concertation avec Baptiste Laventure-Darival en concertation avec l’ensemble des membres de l’équipe pilote. Cela a servi de base pour la plateforme et aux questionnements qui sont venus par la suite pour l’adaptation à une plateforme en ligne. Puis, une première version du site a été réalisée et mise en ligne par l’entreprise de développement web Gamuza, avec le soutien du laboratoire TELEMMe.
La plateforme a alors fait l’objet de diverses expérimentations pendant quelques mois pour ensuite être rendue publique en mars 2025. Les premiers retours lorsque la plateforme était privée étaient déjà concluants mais nous ont permis des ajustements vis-à-vis des renseignements des acteurs et des bugs techniques.
Nous avons procédé en deux étapes principales. La première a été de penser la plateforme pour récupérer les informations nécessaires des acteurs-utilisateurs. Alors, à partir du formulaire de création d’une fiche acteur envisagé en amont, il a fallu revoir toutes les demandes d’informations pour coller à l’idée de mise en réseau des acteurs mais aussi nécessaires à la possibilité de cartographier ces acteurs. Une fois le formulaire réalisé en ligne avec tous les champs et leurs contraintes (formats à choix ou à remplir, longueur de texte, etc.), il fallait pouvoir accueillir les utilisateurs sur le site, encore privé. Une procédure de connexion a ainsi été mise en place et réfléchie pour permettre aux utilisateurs de créer leur compte et se connecter pour accéder à la plateforme, puis de remplir leur fiche acteur et la partager. Nous avons dû, par la même occasion, enrichir la plateforme pour que la démarche soit claire auprès des utilisateurs qui allaient se connecter, en choisissant les bons mots et bonnes explications avec peu de pages mais qui sont essentielles (accueil, fiche acteur, actrices et acteurs, à propos), ou en tous cas qui leur permettraient de s’y retrouver dans leur apport sur la plateforme par ce geste. Il était également nécessaire d’ajouter les logos des organisations participantes au projet. Nous avons à ce stade pu lancer une première phase d’expérimentation de la plateforme en demandant à un petit groupe de personnes de créer un compte, de se connecter et de créer leur fiche acteur. La deuxième étape a consisté à recueillir les retours des premières connexions et création de fiches et à vérifier la complétion des formulaires et des informations pour lancer une nouvelle phase auprès des utilisateurs connectés. Nous avons d’abord constaté diverses nécessités pour une utilisation optimale du site: revoir la procédure partagée pour une meilleure compréhension, obligation de remplir certains champs dans le formulaire, révision des bugs, etc. Il a fallu penser au règlement général sur la protection des données en ajoutant un texte sur la plateforme afin de rassurer les utilisateurs. Une fois satisfaits de la plateforme, nous avons décidé de la rendre enfin publique. Pour autant, nous avons dû penser à la question de la création de compte et la publication de contenu par la création de la fiche acteur en autonomie. Pour répondre à cela en évitant les tentatives de hack et de partage de contenus qui respecteraient les règles d’usage de la plateforme (ne publier des contenus qu’en rapport avec l’éducation à la citoyenneté), un dispositif de modération a été prévu tant pour la création de compte que pour la publication des fiches. Puis, nous avons pu poursuivre l’objectif de la cartographie en ajoutant un nouveau formulaire : celui des projets des acteurs. Ainsi, après avoir réfléchi aux informations nécessaires à récolter auprès des utilisateurs et à la façon de pouvoir lier les projets à leurs acteurs, nous avons lancé la seconde phase d’expérimentation de la plateforme en demandant aux utilisateurs ayant un compte, de créer une ou plusieurs fiches projet.
À ce jour, le seul point technique n’étant pas encore réglé concerne la cartographie. Étant au centre de ce projet, la cartographie présente sur la page d’accueil n’est pour l’instant pas encore opérationnelle. Elle devrait l’être dans les semaines à venir pour finaliser la conception de ce site auto-suffisant.
Voici un aperçu de la page d’accueil de la cartographie, qui permet depuis mars 2025 aux utilisateurs d’accéder aux fiches « acteurs » et de contribuer au référencement des projets en cours.

Faciliter l’implication des utilisatrices et utilisateurs
Je suis intervenue sur ce projet dans le cadre d’un stage. Mon rôle a été d’une part de relancer la dynamique du projet et d’autre part d’y apporter une réflexion pour rendre cet outil plus intuitif et fonctionnel, et que les futurs utilisateurs puissent facilement y contribuer.
Ainsi, dans l’optique d’accompagner les contributeurs, une réflexion a en effet était nécessaire pour leur apprendre à utiliser la plateforme. Que ce soit implicitement ou explicitement, j’ai dû apporter des précisions dans les termes employés, dans les explications données sur le site mais également dans les procédures envoyées aux premiers utilisateurs.
Toute ma démarche a été pensée pour offrir une expérience utilisateur optimale. Cela a impliqué de remettre en question non seulement les termes et les explications, mais aussi la forme du site et les démarches à suivre, tout en prenant en compte les contraintes techniques imposées par l’entreprise de développement web. Ce questionnement global, que certains appellent « design pédagogique » (e.g. Lanarès et al., 2023 ; Germain, 2020), organise les points à penser pour transmettre de la meilleure façon un savoir à un public, en regardant de façon didactique l’objet du savoir et en le transformant comme il se doit. Ici, mon but était de faire de cette cartographie contributive un outil facile d’accès, à l’usage instinctif et facilement saisissable pour tous les publics, acteurs de la citoyenneté du territoire, afin qu’il atteigne ses objectifs initiaux, et au- delà. En effet, lorsque la plateforme est contributive, on s’attend à ce que les acteurs s’investissent dans le projet. Cependant, il faut aussi penser à encourager cette participation, si ce n’est par l’aspect nouveau de la plateforme, ainsi qu’à éviter les abandons, notamment lors de la saisie des fiches.
J’ai ainsi constamment repensé l’expérience utilisateur en faisant de nombreux tests sur la plateforme, et cherché à ajuster l’interface et le processus de saisie. Les retours de la phase de tests de la saisie des fiches « acteurs » avec la contribution d’un premier groupe d’utilisateurs ont agrémenté les modifications que j’avais faites et soulevées par la série de tests préalables en apportant des soucis techniques auxquels nous n’aurions pas pu penser (par exemple, un utilisateur pouvait avoir accès au backoffice). C’est le cas des risques liés à une mauvaise utilisation comme les mauvaises saisies, le manque d’informations, etc., qui peut être à présent régler par la modération des contenus.
Le projet de cartographie contributive avait également besoin d’un renforcement de sa visibilité auprès des acteurs afin d’engager de nouveaux contributeurs. Pour cela, j’ai eu l’occasion de faire une présentation de l’avancé de la cartographie lors d’une séance du cycle de rencontres de l’équipe pilote, en janvier 2025. Cela fût l’occasion de prendre connaissance de la nouvelle dynamique collective, puisqu’en septembre 204, Sophie Gebeil avait laissé sa place à Perrine Martin qui est depuis co-responsable de l’équipe renommée E-Cité, Education à la Citoyenneté à l’Ere numérique.
Accessible à l’adresse https://e-cite-carto.fr , cette cartographie contributive des acteurs de l’éducation à la citoyenneté et à la citoyenneté numérique e-cité vise à étudier et construire une culture professionnelle par la centralisation et le partage des pratiques, et la mise en relation de tous types d’acteurs. La plateforme a été imaginée comme un outil dynamique et public, inscrit dans une logique participative où les acteurs peuvent documenter leurs actions, s’inspirer de celles des autres, réseauter et collaborer sur des projets.
La plateforme ne trouvera sa pérennité que dans la participation active des actrices et des acteurs, qui sont invités à prendre part au projet en créant leur compte sur le site et en faisant connaître leurs projets. À long terme, la cartographie devrait servir à l’observation des pratiques et initiatives sur le territoire autour de la citoyenneté et ainsi participer à la construction d’une éducation à la citoyenneté commune qui répond aux enjeux actuels.
Bibliographie
Brotcorne, N. (2024). Gouverner les acteurs de la médiation socio-numérique en Belgique : modalités, effets et limites. RÉSUMÉS DES COMMUNICATIONS – RUNED 24, 45. https://runed24.sciencesconf.org/data/pages/Communications_Runed_28.pdf#page=45
Cappellini, M. (2024). Citoyenneté (et) numérique. Un état de l’art et quelques pistes pédagogique. IMPEC: Interactions Multimodales par Ecran, 8. https://impec.sciencesconf.org/data/pages/book_impec_fr_10.pdf#page=9
Cappellini, M., Impedovo, M. A. A., & Sanchez, E. (2022). Pour une professionnalisation des enseignants utilisant le numérique pour un soutien à l’autonomie et à la citoyenneté : Etat de l’art sur les formations à la citoyenneté numérique. [Rapport de recherche]. Aix Marseille Université (AMU). ⟨halshs-03546656⟩
Germain, S. (19 décembre 2020). Qu’est-ce que le design pédagogique ? Le Club de Mediapart. https://blogs.mediapart.fr/stephanegermain/blog/191220/qu-est-ce-que-le-design- pedagogique
Houssaye, J. (2014). Le triangle pédagogique: Les différentes facettes de la pédagogie. ESF. https://www-numeriquepremium-com.lama.univ-amu.fr/doi/10.14375/NP .9782710126720
Lanarès, J., Laperrouza, M., & Sylvestre, E. (2023). Design pédagogique. Éditions Épistémé. https://designpedagogique.info/wp- content/uploads/2023/03/Design_pedagogique__ed1_v1.pdf
Malet, R. et Wang, L. (2024). Développer L’éducation à une Citoyenneté Numérique et Démocratique En Europe les Exemples Croisés de la Suède et de la Finlande. Hermès, La Revue, 93(1), 118-123. https://shs.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2024-1-page- 118?lang=fr.
Michael, V., & Okkonen, J. (2021). Towards a Conceptual Model of Media Education: A Finnish Perspective. Nordic journal of digital literacy, (3-4), 144-157.
Severo, M., Barbier, B., & Schulz, S. (2024). Plateformes contributives culturelles: un observatoire. Contribution numérique: cultures et savoirs. https://www.ateliers.sens- public.org/contribution-numerique/chapitre1.html
Verhoeven, M., & Jadot, É. (2018). Enquête sur l’éducation à la citoyenneté en Belgique francophone : nouvel imaginaire politique et traductions locales fragmentées. Éducation et sociétés, 42, 85-100. https://doi-org.lama.univ-amu.fr/10.3917/es.042.0085
Version archivée du site web, Wayback Machine, Internet Archive, https://web.archive.org/web/20250313081228/https://e-cite-carto.fr/
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Prade E (28 avril 2025). Création d’une cartographie en ligne des actrices et acteurs de l’éducation à la citoyenneté et à la citoyenneté numérique : un projet collaboratif. Pôle Image-Son. Consulté le 15 mai 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/13u0j